À la fin de mon précédent article, j’écrivais « Je me retrouvais ainsi devant deux choix : arrêter le parcours ou poursuivre et persévérer ».
Mon choix fut celui de la persévérance afin de poursuivre le parcours : car perdre ses repères nous oblige à nous questionner, à s’interroger sur ce que nous sommes au sein de notre entreprise, en tant que culture organisationnelle.
J’aime la gestion par les cercles, l’esprit de collaboration, l’autonomie des équipes naissantes, l’absence de hiérarchie, le pouvoir de l’égalité et le droit de parole, l’imputabilité naissante et la découverte du cadeau dans le chaos.
En tant qu’entrepreneure, tout cela m’a portée à réfléchir sur moi-même et mes propres valeurs. J’ai réalisé par la suite que l’holacratie était un chemin pouvant nous mener à la maturité de l’entreprise et que la prochaine étape à franchir serait la propulsion vers l’harmocratie, l’étape supérieure en phase avec l’harmonie.
Ce passage obligé était une ouverture vers l’inconnu :
- Comment y arriver?
- Comment définir le bonheur?
- Comment définir un cadre de référence?
- Comment travailler en collaboration?
- Comment se démarquer?
- Comment performer?
- Comment communiquer?
Et surtout, comment relever le défi de prendre le pouvoir de l’harmonie chez DEVICOM ?
Face à ces questionnements, de nouvelles ouvertures se créèrent pour mes collaborateurs et moi-même. Innovation totale d’un modèle de gestion vers la liberté. Pour y arriver, il a fallu travailler sur soi comme leader et collaborateur. Une solution qui s’est révélée être un succès pour nous tous.
Quelle solution me direz-vous?
Dans le prochain article, je vais vous expliquer notre démarche pour vivre pleinement l’harmocratie.